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- Société
- École primaire et secondaire
Après une deuxième rentrée des classes sous Covid-19 des familles ont fait le choix d’une «autre» école, à la maison ou dans le «hors contrat». Sans qu’on puisse quantifier ce mouvement.
ParMattea Battaglia
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Elles n’ont pas l’habitude d’être «prises d’assaut». Pourtant, en cette rentrée des classes – la deuxième sous le signe du Covid-19 –, les permanences téléphoniques des associations regroupant les parents d’enfants instruits à la maison disent avoir fait face à une «flambée» d’appels.
«On a enregistré jusqu’à 3000 visites par jour, courant août, sur notre site Internet», rapporte Jean-Baptiste Maillard, porte-parole de l’association Liberté éducation. Une hausse que ce père de trois enfants instruits à la maison chiffre à «presque 380%», et qui s’est concrétisée dans le nombre d’adhérents: ceux-ci sont passés, en dix jours, de 200 à 800, dit-il. Quatre bénévoles supplémentaires se sont mis «à disposition» pour répondre à la demande.
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Coprésidente de l’association LAIA (Libres d’apprendre et d’instruire autrement), revendiquant entre 250 et 300 adhérents, Alix Fourest témoigne elle aussi d’une «forte pression». «On a reçu de nombreux messages fin août sur notre répondeur national, de la part de familles envisageant ou se disant prêtes à faire le grand saut [vers l’instruction en famille]», raconte cette maman de deux adolescents qui ont, eux, à l’inverse, rejoint le «circuit classique», l’un au collège, l’autre au lycée public.
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«Du bruit sur les réseaux sociaux»
Point commun entre toutes ces demandes: une réaction «très nette» des parents au contexte sanitaire, souligne Alix Fourest. Et elle n’est pas la seule dans les rangs des associations défendant l’instruction en famille (l’IEF, selon l’acronyme en vigueur) à le soutenir: l’épidémie de Covid-19 a poussé des foyers à remettre en jeu leurs choix de scolarisation. Combien? Impossible à dire. A distance des lobbys associatifs, peu d’observateurs de l’école prédisent un mouvement massif. «C’est extrêmement minoritaire dans la réalité, même si cela fait du bruit sur les réseaux sociaux», relativise-t-on au ministère de l’éducation, où l’on ne communiquera sur les «effectifs stabilisés» de la rentrée qu’en octobre.
C’est que, quantitativement, l’instruction en famille, dont le gouvernement a amorcé la réforme dans le cadre du projet de loi «séparatisme», avec l’idée d’en limiter le recours, ne pèse pas grand-chose: 62000 enfants, selon les chiffres rendus publics au printemps, ne fréquentent pas les bancs de l’école. Même si l’abaissem*nt de l’âge de l’instruction obligatoire de 6 à 3ans, en2019, a mécaniquement fait gonfler les effectifs (en obligeant à comptabiliser les enfants d’âge maternel qui ne l’étaient pas, auparavant), l’école à la maison, bien qu’en net essor, ne représente qu’une goutte d’eau rapportée au total de 12,4millions d’élèves.
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