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- International
- Chine
Lu Shaye a été reçu au Quai d’Orsay après avoir mis en doute la souveraineté des Etats issus de l’ex-URSS. Josep Borrell, le haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères, a jugé que la position de la Chine sur ce sujet a été «clarifiée».
ParVirginie Malingre(Bruxelles, bureau européen) et Philippe Ricard
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L’incident est peut-être clos, mais il pourrait laisser des traces dans les relations entre la Chine et les pays de l’Union européenne (UE). Lundi 24avril, la France comme ses partenaires européens ont tenté d’obtenir des clarifications sur les propos tenus vendredi sur LCI par Lu Shaye, l’ambassadeur chinois en France. Ce dernier avait mis en doute la souveraineté des Etats issus de l’ex-URSS, tout en s’interrogeant sur le statut de la Crimée, au point de susciter un tollé dans les capitales de l’UE et en Ukraine.
Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Les propos de l’ambassadeur de Chine en France sur la Crimée provoquent un tollé en Europe
«Ce n’est pas la place d’un diplomate de tenir ce type de langage», a estimé Emmanuel Macron, en marge d’un sommet sur l’éolien offshore organisé à Ostende, en Belgique. «Donc, pleine solidarité aux pays qui ont été attaqués dans la lecture de leur histoire et leurs frontières», a ajouté le chef de l’Etat.
Dans la journée de lundi, Lu Shaye a été reçu par Luis Vassy, le directeur de cabinet de la ministre des affaires étrangères, Catherine Colonna, pour un entretien «prévu de longue date», a tenu à préciser le Quai d’Orsay – et non une convocation en bonne et due forme. Il s’agissait, selon le ministère, de revenir sur «les propos publics consternants» de Lu Shaye, en particulier ses affirmations selon lesquelles «les pays de l’ex-Union soviétique n’ont pas de statut effectif en droit international, car il n’existe pas d’accord international pour concrétiser leur statut d’Etat souverain».
Apaiser la tempête diplomatique
Le bras droit de la ministre française a rappelé que «l’ensemble de la communauté internationale, y compris la République populaire de Chine, avait reconnu dans leurs frontières existantes les quinze Etats qui ont acquis ou recouvré leur indépendance après la dissolution de l’Union soviétique».
Un peu plus tôt dans la journée, les autorités chinoises avaient elles aussi cherché à apaiser la tempête diplomatique déclenchée par leur représentant en France. «La Chine respecte le statut d’Etat souverain des républiques» nées après la dissolution de l’Union soviétique fin 1991, a déclaré la porte-parole du ministère des affaires étrangères chinois, Mao Ning. Elle a assuré que la Chine «respecte la souveraineté, l’indépendance et l’intégrité territoriale de tous les pays et soutient les objectifs et les principes de la Charte des Nations unies». «Prenant note» de ces déclarations, Luis Vassy a appelé Lu Shaye «à faire un usage de sa parole publique qui soit conforme avec les positions officielles de son pays».
Lire aussi : Lu Shaye, l’ambassadeur de Chine à Paris, un habitué des propos polémiques
«Ce qui m’intéresse, c’est la position officielle de la Chine. Elle a été clarifiée, c’est une bonne nouvelle», a commenté Josep Borrell, le haut représentant de l’Union européenne, à l’issue d’un conseil des ministres des affaires étrangères qui se tenait à Luxembourg. Avant de poursuivre: «La Chine ne remet pas en cause la souveraineté des anciennes républiques soviétiques, qu’il s’agisse de l’Asie centrale, du Caucase ou des pays baltes.»
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